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Lazhar n’est pas apte à la critique et à l’éloge!

Lazhar n’est pas apte à la critique et à l’éloge !

Cheikh Khâlid Hammoudah – qu’Allah le préserve

> Traduction : Mehdi Abou ‘Abdir-Rahmân.


Suite à l’audio dans lequel Lazhar Seniqrah -qu’Allah le réforme- met en garde contre moi et contre d’autres prédicateurs salafis francophones, Cheikh Khâlid Hammoudah [1] -qu’Allah le préserve et le récompense en bien- a écrit un excellent article dans lequel il démontre que Lazhar Seniqrah n’est pas apte à la critique et l’éloge et énumère les raisons pour lesquelles cette mise en garde n’est pas correcte et ne doit pas être prise en compte. Cet article a pour titre :


Lazhar Seniqrah n’est pas apte à la critique et à l’éloge
لزهر ليس أهلا للجرح والتعديل

Cheikh Khâlid Hammoudah -qu’Allah le préserve et le récompense en bien- dit :


M’est certes parvenu ainsi qu’à d’autres que moi la parole de Lazhar Seniqrah -qu’Allah le guide- et sa mise en garde à l’encontre des frères étudiants en sciences islamiques francophones qui prêchent en France et dans les autres pays francophones comme la Belgique, le Canada et un nombre de pays africains. Il résulte de cette mise en garde un embrouillage pour certaines personnes surtout les nouveaux convertis et ceux qui pratiquent la voie de droiture depuis peu et en résulte un tort causé à ces prédicateurs.

Il résulte de cette mise en garde un embrouillage pour certaines personnes surtout les nouveaux convertis et ceux qui pratiquent la voie de droiture depuis peu et en résulte un tort causé à ces prédicateurs.

Il n’y a aucun doute que son acte est un crime envers l’appel à Allah Le Très-Haut. L’Islam et la salafiyyah sont innocents de cet acte imprudent qui ne sert que les ennemis de l’Islam et les opposants au prêche salafi pur, le prêche de l’Islam authentique avec lequel Allah Le Très-Haut a envoyé Ses prophètes et Ses messagers du premier au dernier d’entre eux.

Mes nobles frères ! Les savants de l’Islam sont unanimes sur le fait que la parole de celui qui fait le jarh (la critique) n’est pas acceptée tant qu’elle ne réunit pas deux caractéristiques :

1. La première : La piété et al-wara’ [2]. Cette caractéristique empêche celui qui critique de parler sur les gens par passion et désir et par ce qu’impliquent les objectifs personnels et ce que réclament les intérêts sectaires.

2. La deuxième : la science des raisons de la critique et la capacité de faire la distinction entre ce qui qualifie comme raison de critique et ce qui ne qualifie pas pour cela.

J’ai écrit une parole de notre cheikh Rabî’ bin Hâdî Al-Madkhalî -qu’Allah le préserve- qu’il a dite à son domicile le 13/06/1425 H. qui est la suivante : « Il n’appartient pas à n’importe qui de critiquer. Mais au contraire cela revient au savant qui est pieux et qui a alwara’ et qui connaît les raisons de la critique et connaît la divergence à ce sujet ».

Cet homme (Lazhar Seniqrah) ne possède aucune de ces deux caractéristiques :

Quant à la piété et à al-wara’, je ne critique pas sa pratique de la religion et je ne l’accuse pas dans sa piété envers son Seigneur car cela est entre lui et son Créateur mais j’affirme qu’il parle sur les gens en fonction de motifs passionnels et d’objectifs personnels et sectaires.

Il suffit en termes de preuves quant à cela que lorsqu’il est entré dans la fitnah de ceux qui ont semé la division, nous l’avons vu recommander des gens qu’il critiquait et dont il parlait en mal auparavant à l’instar d’Ousâmah bnou ‘Atâyâ Al-‘Otaybî le Palestinien et Ibrâhîm Bouîrân et Muhammad Zerarqah et Younes bnou Hajar et d’autres encore.

Je dénombre, parmi cette catégorie de gens qu’il critiquait auparavant et que maintenant il recommande, près de dix personnes.

Il n’a pas changé sa parole à leur sujet car leur situation a changé ou parce que les raisons de la critique ne sont plus présentes -comme c’est la méthodologie des gens de science à ce sujet- mais au contraire car ils font partie maintenant de son groupe qui est d’accord avec lui quant à sa manière d’agir et sa méthodologie et ceci est le sectarisme même et la passion même.

Si cela n’était vrai qu’au sujet d’une seule de ces personnes, cela suffirait à faire tomber ses jugements. Alors qu’en est-il lorsque cela est établi au sujet de nombreux individus ?!

Quant à la connaissance des raisons de la critique, il suffit en termes de preuves sur le fait qu’il ne possède pas cette caractéristique qu’il a mis en garde contre ces frères sans motif si ce n’est -selon ce qu’il prétend- qu’ils se sont désavoués de Muhammad bin Hâdî alors qu’il sait que les savants et les chouioukh ont étudié leur clarification et l’ont approuvée.

S’il avait exercé le jugement selon la science et s’il avait jugé en fonction de la piété, il se serait comporté avec eux -au moins- de la manière par laquelle on se comporte dans les affaires qui sont sujets à divergence car Cheikh Rabî’ bin Hâdî Al-Madkhalî – qui est le porteur de l’étendard de la science de la critique et de l’éloge- a critiqué Muhammad bin Hâdî et a mis en garde contre lui.

Il n’est donc pas permis à qui que ce soit de mettre en garde contre quelqu’un car il a suivi l’imam de la science de la critique et de l’éloge au sujet d’une affaire dont il lui est apparu que c’est juste et que c’est la vérité et que c’est soutenu par les preuves claires.

Cheikh Rabî’ n’est d’ailleurs pas isolé dans ce jugement mais au contraire sont d’accord avec lui Cheikh ‘Oubayd Al-Jâbirî et Cheikh Hasan bin ‘Abdil-Wahhâb Al-Bannâ et Cheikh ‘Abdoullâh Al-Boukhârî ainsi qu’un grand nombre de chouioukh et d’étudiants en sciences islamiques dans le Monde musulman.

Donc si ces frères sont convaincus par les paroles de ces gens de science, alors aucun blâme et aucun reproche ne peuvent leur être faits mais de plus ils ont raison à ce sujet et ils ont bien fait et ils sont récompensés -si Allah Le Très-Haut le veut- car ils se sont tenus du côté de la vérité et l’ont supportée. S’il voit qu’ils sont en erreur, il ne lui est alors pas permis de mettre en garde contre eux en raison de cela.

Parmi les choses étonnantes, c’est qu’il les raille en disant qu’ils ont délaissé le conseil à Muhammad bin Hâdî et que donc ils ne lui ont pas écrit et ne l’ont pas conseillé.

Il leur donne en raison de cela les caractéristiques de tricherie et de trahison.

On lui répond que :

1. Premièrement : Le conseil ne leur est pas obligatoire car il a déjà été conseillé par plus âgé et plus savant que lui et donc la preuve a déjà été dressée contre lui par le conseil de ceux-ci.

2. Deuxièmement : Toi, Ô Lazhar ! Tu as certes mis en garde contre ces frères-là en France et ailleurs alors que tu ne les as pas conseillés et tu ne leur as pas écrit. Si tu prétends avoir conseillé l’un d’entre eux, où est donc le conseil au reste de ces frères ?! Tu as donc jugé ta propre personne de tricherie et trahison.

Lazhar a certes critiqué huit chouioukh parmi les chouioukh d’Al-Islâh en Algérie qui font partie des gens qui sont mieux que lui et sont plus savants que lui et qui sont plus bénéfiques au prêche et plus justes en termes de Législation islamique. Il les a certes insultés d’insultes indécentes et les a décrits comme étant “houthâlah” (déchet, rebut, lie) et ceci est enregistré de sa voix et la raison est également car ils se sont désavoués de Muhammad bin Hâdî !!

C’est donc comme si pour lui toute la religion tournait autour de Muhammad bin Hâdî !!

Il a jeté les paroles des savants contre le mur et a fait de cet homme le test de cette époque. Toute personne qui le critique, il met en garde contre elle et ne se soucie de rien !!

Ceci est une sévère déviance de la voie correcte et un sectarisme détestable au sujet duquel Allah n’a fait descendre aucune preuve car le test ne se fait qu’au moyen des savants de la Sounnah qui sont critiqués par ceux qui les critiquent en raison de ce qu’ils portent et de ce auquel ils appellent en termes de Sounnah et de droiture.

Quant à Mohammad bin Hâdî, les salafis l’ont critiqué en raison de son injustice et parce qu’il a divisé les salafis dans le Monde entier. Ceci a été appuyé par le juge du tribunal islamique qui lui a donné comme sentence la peine légale pour accusation de fornication envers un musulman innocent.

Est-ce que les gens sont testés au moyen d’une telle personne et est-ce qu’on met en garde contre les prédicateurs qui appellent à Allah Le Très-Haut en raison de leurs paroles à son égard ?!

Ceci -par Allah ! – est un aveuglement ! Nous demandons à Allah la protection contre le lâchage !

Tout ceci fait partie des choses qui démontrent que Lazhar ne pèse pas les choses avec la balance correcte avec laquelle on pèse les gens mais au contraire il ne pèse les gens qu’avec sa mauvaise compréhension et son sectarisme étroit.

Donc celui qui s’allie à lui ainsi qu’à son groupe, il le recommande et fait son éloge et ce même si c’est un grand fauteur de troubles qui corrompt mais de plus même s’il fait partie de ceux qu’il critiquait avant cela.

Celui qui n’est pas d’accord avec lui ainsi qu’avec son groupe, il le critique et met en garde contre lui et parle de lui en mal et ce même s’il fait partie des meilleurs prédicateurs -qui appellent à Allah- en termes de science et de droiture et de prêche.

Il ne faut donc pas prêter attention à la parole de la personne dont telle est la situation ni la rapporter à la base si ce n’est pour le réfuter et montrer son erreur et sa déviance par rapport à la voie de vérité et à la voie de droiture dans ce sujet d’une grande importance.

Je demande à Allah Le Très-Haut qu’Il nous guide ainsi que nos frères vers le chemin de droiture et qu’Il nous comble en nous affermissant sur cette voie et qu’Il écarte de nous le mal et les troubles ce qui en est apparent et ce qui en est caché et d’unifier la parole des Gens de la Sounnah salafis et d’écarter d’eux le mal de ceux qui divisent et la ruse de ceux qui sont à l’affût.

Allah est Le plus savant.

Que les Éloges d’Allah et Ses Salutations soient sur notre Prophète Muhammad ainsi que ses suiveurs et ses Compagnons.


 

[1] Cheikh algérien dont Cheikh Rabî’ -qu’Allah le préserve- recommande les réfutations et chez qui il conseille d’étudier. Parmi ses enseignants : Cheikh Yousouf Ad-Dakhîl, Cheikh Rabî’, Cheikh ‘Abdel-Mohsin Al-‘Abbâd, Cheikh ‘Abder-Rahmân Al-Kounî, Cheikh ‘Abdoullâh Al-Ghoudayyân, Cheikh ‘Oubaydoullâh Al-Afghânî, Cheikh ‘Abdoullâh bnou ‘Aqîl, Cheikh Mouflih Ar-Rouchaydî qui disait à son sujet : ‘’Voici le leader des jeunes d’Algérie’’. Et d’autres encore.

[2] Ibn Al-Qayyim l’a défini comme étant le délaissement de ce dont on craint qu’il porte préjudice le Jour Dernier. Voir Fawâid al-fawâid 241.

 


Ecrit par Khâlid Hammoudah (Le dimanche 30/04/1440 H) – Site : www.spfbirmingham.com