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Questions posées par certains étudiants en sciences islamiques de Jâzân

Questions posées par certains étudiants en sciences islamiques de Jâzân

Lors de la nuit du vendredi 09 du mois de Ramadan 1439 H. en fonction de l’observation du croissant lunaire, Allah m’a facilité de visiter son éminence le cheikh, le père, Cheikh Rabî’ bin Hâdî ‘Oumayr Al-Madkhalî à son domicile en la ville [1] du Messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم).

> Traduit par Mehdi Abou ‘Abdir-Rahmân


Nous nous sommes mis en contact avec Cheikh ‘Abdel-Wâhid Al-Madkhalî et il nous a organisé cette visite -qu’Allah le récompense en bien- et le frère ‘Omar qui est le fils de Cheikh Rabî’ nous a accueillis de la meilleure des manières -qu’Allah le récompense en bien- et il y avait en ma compagnie parmi les frères chouioukh et les étudiants en sciences islamiques :

Mou’tazz bin Ahmad Al-Badawî
‘Abder-Rahmân bin Ghâlib Al-Mouwâsî
Ahmad bin Jadh Al-Haqawî
‘Omar Al-Qarnî
Jamâl bin Mohammad Al-Îritrî
‘Abdel-Hakîm Al-Îritrî
Abou Tamîm ‘Abdel-Majîd Al-Maghribî.


Et le père, le cheikh, Cheikh Rabî’ était en bonne santé et toutes les louanges reviennent à Allah.

– Il m’a questionné sur l’état des étudiants en sciences islamiques à Sâmitah (Arabie Saoudite) et j’ai répondu : « Ce n’est pas réjouissant. Ils disent : Nous ne prenons pas position [2] ! ».

– Cheikh Rabî’ -qu’Allah le préserve- dit alors : « Ceci est faux (pas correct). Il leur est obligatoire de craindre Allah et de ne pas se taire au sujet de l’oppresseur et de ne pas le soutenir et il leur est obligatoire d’amener les preuves ».

– Et je lui ai dit : « Ô cheikh ! Qu’Allah te préserve ! Ils disent que Mohammad bin Hadî a des preuves dans un dossier vert ».

– Cheikh Rabî -qu’Allah le préserve- répondit : « Au contraire le dossier est noir. Il n’a aucune preuve ».

– J’ai dit au père et cheikh, Cheikh Rabî’ -qu’Allah le préserve- : « Razîq Al-Qourachî [3] m’a reproché d’avoir listé Mohammad bin Hâdî dans un tweet après un tweet qu’a écrit un frère dans lequel il liste Al-Halabî [4] et Al-Ma˜ribî [5] et Al-‘Ar’our [6] et Al-Hajourî [7] et Ar-Rouhaylî [8] ».

– Cheikh Rabî’ -qu’Allah le préserve- dit alors : « Au contraire il est pire qu’eux. Pire que la haddâdiyyah car il a brisé le dos de la salafiyyah. Il a porté atteinte [9] à l’image de la da’wah salafiyyah et il l’a déchirée (divisée) dans le Monde ».

– Et j’ai questionné le cheikh -qu’Allah le préserve- et je lui ai dit : « Nâsir Zakarî a envoyé un message dans lequel il est dit que Cheikh Ahmad An-Najmî’ [10] -qu’Allah lui fasse miséricorde- recommandait [11] un drogué qui prenait du haschîch ! ».

– Cheikh Rabî’ -qu’Allah le préserve- dit alors : « Est-ce que Cheikh Ahmad savait qu’il était drogué au haschîch et l’a recommandé ? ».

– Je lui ai répondu : « J’ai téléphoné à Abou Hamzah Mohammad le fils de Cheikh An-Najmî -qu’Allah lui fasse miséricorde- et je l’ai informé au sujet du message de Nâsir Zakarî et il m’a dit : Moi alors que je suis son fils je lui avais demandé de me faire une recommandation (tazkiyyah) et il ne m’a pas fait cette recommandation et il m’a dit : Je ne te recommande pas jusqu’à ce que tu t’asseyes avec les étudiants en sciences islamiques ».

– Cheikh Rabî’ -qu’Allah le préserve- dit alors : « Allâhou Akbar ! Et Nâsir doit se repentir à Allah et il se doit de rendre son repentir public sinon il faut mettre en garde contre lui ».


Puis ‘Abder-Rahmân bin Ghâlib Al-Mouwâsî a questionné Cheikh Rabî’ -qu’Allah le préserve- de la manière suivante : « Ô cheikh ! Ceux qui défendent Mohammad bin Hâdî Al-Madkhalî ou diffusent (ses paroles), est-ce qu’on s’assied devant eux et est-ce qu’on les écoute ? ».

– Cheikh Rabî’ -qu’Allah le préserve- répondit : « Non ! On ne s’assied pas devant eux. Ceux-là défendent le faux. Comment donc pourrait-on s’asseoir devant eux ?! ».

Puis un autre sujet fut abordé et c’est ceux qui accusent Cheikh Rabî’ -qu’Allah le préserve- de irjâ et ceci lorsque j’ai questionné le cheikh de la manière suivante : « Ô cheikh ! Ils disent de toi : mourjî ».

Cheikh Rabî’ -qu’Allah le préserve- répondit : « Qu’ils obtiennent d’Allah ce qu’ils méritent ! Moi, je combats al-irjâ. Moi je fais partie des Gens de la Sounnah inchâa Allah. Où sont-ils eux quant aux ahâdîth sur l’intercession ?! Les savants les ont admis ces ahâdîth. Où sont-ils quant au hadîth : sortiront de l’Enfer ceux qui ont moins que, et moins que, et moins qu’un grain de moutarde de foi dans leurs coeurs ?! Et restera Le plus Miséricordieux des miséricordieux et Il sortira de l’Enfer ceux qui disent Lâ ilâha illâ Allah ?! ».

– Je dis alors : « Ô cheikh ! Ils disent les ahâdîth sur l’intercession font partie de ce qui est ambigu ».

– Le cheikh -qu’Allah le préserve- dit alors : « Ceci est leur preuve ! Celui qui te dit que tu es mourji dans cette affaire, dis-lui : Toi, tu es un khârijî car tu renies les ahâdîth du Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم ! ».

Puis le cheikh dit : « Par Allah ! J’aime les salafis dans le Monde ».

– Je lui dis alors : « Et par Allah ! Nous t’aimons ».

– Puis je lui ai raconté l’histoire de ma visite à Cheikh Ahmad An-Najmî -qu’Allah lui fasse miséricorde- lorsqu’il était malade à l’hôpital du roi Fahd à Jâzân lors de laquelle je lui ai dit : « Ô cheikh Ahmad ! Par Allah ! Je t’aime plus que mon propre père ! ». Cheikh Ahmad se redressa alors pour s’asseoir en tailleur et me dit : « Par Allah ! J’aime les salafis plus que mes propres enfants ! ».

– Cheikh Rabî’ -qu’Allah le préserve- dit alors : « Allâhou akbar ! L’alliance de Cheikh Ahmad -qu’Allah lui fasse miséricorde- était pour Allah ! ».

Puis cheikh nous enjoignit de craindre Allah et de faire des efforts dans la recherche de la science et dans la lecture des livres de Cheikh Al-Islâm Ibn Taymiyyah -qu’Allah lui fasse miséricorde- ainsi que ses fatâwâ (avis juridiques) et autres ainsi que les livres d’Ibn Al-Qayyim -qu’Allah lui fasse miséricorde- et parmi eux Zâd Al-Ma’âd.

Puis j’ai demandé l’autorisation de lui embrasser la tête mais il jura que je ne lui embrasse pas la tête et dit : « La Sounnah c’est de serrer la main ». Puis nous lui avons serré la main et nous lui avons dit les formules de départ et c’est Allah Seul qui facilite.


Ecrit par Yahyâ bin ‘Alî An-Nahârî le Vendredi 23 du mois de Ramadan de l’année 1439 de l’Hégire (08-06-2018).


 

Notes :

[1] N.d.t : Médine.

[2] N.d.t : Concernant la fitnah initiée par Mohammad bin Hadî et ceux qui le suivent sans preuves de dire sur certains gens de science qu’ils sont des Sa’âfiqah (Pluriel de sa’fouq : Celui qui se rend au marché alors qu’il n’a ni capital ni argent et donc lorsque les commerçants achètent quelque chose, il s’immisce avec eux dans la transaction. C’est utilisé ici pour décrire des gens comme s’immisçant dans la da’wah sans science et donc dans un domaine qui n’est pas le leur) d’où le nom de Mousa’fiqah qui leur est donné car ils traitent de Sa’âfiqah des gens de science renommés et recommandés par les savants.

[3] Razîq Al-Qourachî a dit à Cheikh Rabî’ -selon ce qu’il a lui-même écrit et propagé dans un message daté du 07-05-1439 H.- : ‘’La vérité est avec Mohammad bin Hâdî et le Monde entier à l’est et à l’ouest est avec lui et il ne reste plus que toi et ‘Arafât et ceux qui sont avec vous sont peu’’. Ceci fut un appel au nombre et c’est basé sur l’idée que la vérité réside avec le nombre exactement comme en démocratie. Ensuite des clarifications ont été publiées les unes après les autres de différents endroits dans le Monde, l’est et l’ouest, affirmant qu’ils sont avec Cheikh Rabî’ et qu’ils se désavouent de l’injustice et de l’oppression de Mohammad bin Hâdî. Ceci invalida leur prétention que ‘’le Monde entier est avec Mohammad bin Hâdî’’. Des voix se firent alors entendre pour dire que ces clarifications sont de la ‘’démocratie’’. Au contraire, ces clarifications furent une affirmation de la vérité et clarifier et proclamer la vérité est louable. Il n’y a aucun lien entre faire une clarification (bayân) afin de déclarer l’innocence de quelqu’un quant à l’injustice, se tenir contre l’oppresseur afin de stopper son injustice et la démocratie. Donc à ce moment cela devient un cas de ‘’elle m’a accusé de son mal puis elle s’est esquivée (ramatnî bidâihâ wansallat)’’. Cheikh Rabî’ et ceux qui sont avec lui n’ont pas fait d’appel au nombre mais au contraire ils ont simplement appelé à la vérité basée sur des faits matériels : Il n’y a aucune preuve quant au tabdî’ (juger innovateur), au tadlîl (juger égaré) ni au tjadhî’ (couper, amputer et donc boycotter quelqu’un et le tenir à l’écart) de ces étudiants et de ces chouioukh contre lesquels les paroles ont été dites. Source : Abu Iyâd Amjad Rafeeq (Salafi Publications).

[4] N.d.t : Jugé innovateur par les gens de science.

[5] N.d.t : Jugé innovateur par les gens de science.

[6] N.d.t : Jugé innovateur par les gens de science.

[7] N.d.t : Jugé innovateur par les gens de science.

[8] N.d.t : Ibrâhim Ar-Rouhaylî. Réfuté par les gens de science.

[9] N.d.t : Littéralement : Il a dénaturé l’image de la salafiyyah.

[10] N.d.t : Grand savant et moufti du Sud de l’Arabie Saoudite de son vivant qu’Allah lui fasse miséricorde.

[11] Il apparaît que le but derrière cette parole est de dire qu’il est possible pour un savant enraciné dans la science de recommander quelqu’un qui ne le mérite pas et donc à la lumière de cela de déclarer que Cheikh Rabî’ est en erreur car il recommande et défend les étudiants qui ont été attaqués avec le label Sa’âfiqah. Source : Abu Iyâd Amjad Rafeeq (Salafi Publications).

 



Questions posées par certains étudiants en sciences islamiques de Jâzân (Arabie Saoudite) au très savant Cheikh Rabî’ bin Hâdî Al-Madkhalî – qu’Allah le préserve.