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Quelle est la règle dans l’excuse en raison de l’ignorance ?




Voici la réponse du Cheikh -qu’Allah Le Très-Haut lui fasse miséricorde :

“Premièrement : La règle –qu’il sache lire le Coran correctement premièrement et qu’il le comprenne deuxièmement ou qu’il le lise mais ne le comprend pas ou qu’il ne sache ni le lire correctement ni le comprenne correctement- la règle à ce sujet est que le musulman vive dans un milieu islamique authentique et que les croyances soient répandues dans ce milieu jusqu’à ce qu’elles deviennent partie intégrante de ce que les savants des fondements de la jurisprudence appellent : “Ce qui est connu par nécessité comme faisant partie de la Religion“.

Et il se peut que tous ceux qui sont présents se rappellent du hadîth de la servante qui faisait paître le troupeau d’ovins d’un homme à Ouhoud et que le loup a assailli le troupeau d’ovins et lorsque l’information lui parvint, l’homme dit en s’excusant de ce qu’il avait fait : “Je ne suis qu’un être humain et je me mets en colère comme le font les êtres humains et donc je l’ai giflée en lui donnant une gifle”.

Et il dit : “J’ai une servante, est-ce que je la libère ?”. Et il صلّى الله عليه و سلّم ordonna qu’elle soit amenée et lui dit : “Où est Allah ?”. Elle répondit : “Au-dessus des cieux”. Il dit : “Qui suis-je ?”. Elle répondit : “Tu es le Messager d’Allah”. Il صلّى الله عليه و سلّم dit : “Libère-la car elle est croyante”.

Le témoin argumentatif du hadîth est que le fait qu’Allah soit au-dessus des cieux est une croyance coranique qui est stipulée dans les textes du Coran dans plus d’un verset explicite et c’est une croyance sunnite prophétique au sujet de laquelle il y a de très nombreux ahâdîth mais aujourd’hui beaucoup de sociétés islamiques ne croient pas en cette croyance.

L’homme qui vit dans ce milieu est excusé car la preuve ne lui est pas parvenue contrairement à celui qui est dans une autre société au sein de laquelle la croyance de l’Unicité est répandue et propagée dans cette société qui ressemble le plus à la première société prophétique au sein de laquelle la servante qui était une bergère connaissait cette croyance.

A-t-elle étudié le Coran ? A-t-elle étudié le hadîth du Prophète صلّى الله عليه و سلّم ?”.

C’est quelque chose qui est considéré d’habitude comme improbable de la part d’une bergère mais elle vit avec une famille et son maître et sa maîtresse et elle entend d’eux et apprend avec eux et donc apprend ce qu’auparavant elle ne savait pas.

Et si nous ajoutons à ce hadîth et à ce sens la parole d’Allah (dont la traduction du sens est) : “Et Nous n’avons jamais puni [un peuple] avant de [lui] avoir envoyé un Messager“. (Sourate Al-Isrâ v.15).

Et si nous avons compris le verset d’une compréhension authentique et que ce n’est pas une compréhension figée sur sa formulation sans ses buts ni ses sens et je veux dire par cela que le verset ne veut pas dire uniquement dans la parole d’Allah Le Très-Haut (dont la traduction du sens est) : “avant de [lui] avoir envoyé un Messager” : C’est-à-dire que toute communauté et tout groupe et en tout temps va lui venir un Messager !

Il se peut que lui vienne un Messager et il se peut que lui vienne le prêche du Messager. Donc, ce qui est important, c’est que le verset ne veut pas seulement dire la personne du Messager mais veut dire le prêche du Messager. Et parmi les preuves de cela est qu’il se peut qu’un Messager vienne à un peuple au sein duquel il y a celui qui est fou et il y a celui qui épileptique (ou touché par un djinn) et celui qui n’a pas atteint l’âge de la puberté et celui qui est sourd etc.

Ceux-là le Messager leur est venu mais le prêche du Messager ne leur est pas venu et à l’opposé de cela il y a ceux à notre exemple : les suiveurs de Mohammad صلّى الله عليه و سلّم : Mohammad ne nous est pas venu directement mais le prêche de Mohammad nous est venu.

Donc, quiconque lui est parvenu le prêche de Mohammad dans sa pureté et dans sa réalité, alors la preuve lui est arrivée et il n’est pas excusé en raison de l’ignorance en fonction de ce que j’ai expliqué précédemment.

D’ici, j’ai dit à plus d’une reprise que beaucoup d’Européens et d’Américains qui sont éprouvés par des prédicateurs qui ont dévié du Coran et de la Sunnah et donnons à titre d’exemple Al-Qâdiyâniyyah car ce groupe fait partie des groupes qui ont une très grande activité dans l’appel à ce qu’ils croient dans leur religion et c’est pour cela qu’ils ont été capable d’influencer des milliers et des milliers d’Anglais et d’Allemands et d’Américains etc.

Et voici le témoin argumentatif :

Ceux-là qui ont suivi le prêche Qâdiyânî : est-ce que la preuve de l’Islam leur est parvenue ? La réponse est non !

C’est le prêche Qâdiyânî qui leur est parvenu et pas la preuve de l’Islam. (Allah dit ce dont la traduction du sens est) : “L’argument décisif appartient à Allah“. (Sourate Al-An’âm v.149).

Et elle (la preuve) est donc la condition de la notion de responsabilité que (le résultat) en soit positif ou négatif. La règle est donc que le prêche authentique apparaisse aux individus et donc celui à qui le prêche est arrivé, les preuves lui ont donc été exposées et celui dont ce n’est pas le cas alors non.

Et ce qui régule le sujet c’est l’attention portée au milieu dans lequel vivent ces individus et donc si la société est une société des Gens de la Sunnah et du Consensus -comme ils disaient anciennement même si nous ne sommes pas pour l’utilisation de cette appellation aujourd’hui car elle a, dans les coutumes de ceux qui sont des imitateurs aveugles, le sens d’Al-Achâi’rah et d’Al-Mâtourîdiyyah- mais le sens de ce que nous voulons dire est ceux à qui est arrivé le prêche Salafî et ce sur lequel étaient les pieux prédécesseurs, alors celui-là est celui à qui les preuves ont été exposées mais je pense que ceux-là sont peu nombreux dans tout le monde islamique.

Je pense que cela suffit en termes de réponse à ta question”.